Le Véhicule électrique pour Tous
La Bluecar dans le collimateur de l’observatoire du nucléaire
L’observatoire du nucléaire, association anti-nucléaire, a pour cheval de bataille la voiture électrique. Après Citroën, Renault, Nissan et Opel, c’est Bolloré qui devra retirer les mentions « propres » et « écologiques » de ses publicités pour sa voiture électrique, la Bluecar.
 Bolloré ne peut plus dire que la Bluecar est écologique
La Bluecar de Bolloré, vient d’être saisie par l’observatoire du nucléaire et le Jury de déontologie publicitaire. Leur motif : Bolloré promeut les vertus écologiques de sa voiture électrique alors qu’elle semble horriblement polluante à l’observatoire du nucléaire. L’association  anti-nucléaire était déjà parvenu à faire retirer les mentions « propre » ou « écologique » des publicités des véhicules électriques Renault, Opel, Nissan, Citroën et Mitsubishi lorsque celles-ci n’étaient pas justifiées. Qu’il s’agisse de l’Autolib parisienne, de la BlueCub bordelaise ou de la Bluely lyonnaise, la société Bolloré ne pourra plus se prévaloir des termes écologiques.
Une association anti-nucléaire à la manœuvre ?
Selon l’association « Observatoire du nucléaire », une automobile, qu’elle soit électrique ou non, ne peut pas s’autoproclamer «véhicule vert ». Les processus de production, qui impliquent l’usage de matières premières et d’énergie, exercent une conséquence indéniable sur l’environnement. La fin de vie d’un véhicule, électrique ou non, représente une quantité de déchet, là encore non impactant pour l’environnement. C’est effectivement du bon sens et sur cette base, Stéphane Lhomme, salarié de l’association, n’hésite pas à mettre en avant l’imprécision des publicités du Groupe Bolloré.
La voiture électrique peut avoir un effet vertueux sur le réseau électrique
Mais ce qui semble exaspérer le plus l’association loi 1901, qui s’est intitulée « observatoire », c’est bien que la voiture électrique utiliserait en partie de l’énergie nucléaire. Comme les constructeurs automobiles, l’association commet des erreurs et allégations trompeuses. On peut ainsi lire que « la voiture électrique (nucléaire) pollue autant que la voiture thermique ». Cela serait faux à bien des égards :
- L’étude « du puits à la roue » de l’énergie des véhicules donne dans beaucoup de pays un avantage environnemental à la voiture électrique. C’est particulièrement vrai en France. Notons que les émissions de polluants d’une voiture électrique ont lieu loin du lieu où le véhicule roule : au niveau du site de production et pas en plein centre ville. Cela amènerait, même en cas de pollution équivalente, un impact sur la santé publique largement favorable à la voiture électrique.
- Mieux, la voiture électrique permet de diminuer le nombre de centrales nucléaires ! D’abord, la recharge de la voiture électrique s’effectue principalement la nuit, permettant de lisser la courbe de demande quotidienne en électricité. L’utilisation des centrales de production d’électricité est ainsi améliorée. L’électricité coûte moins cher et est moins polluante. Encore mieux, dans le cadre d’un réseau électrique intelligent, les voitures électriques apparaissent comme des capacités de stockage d’électricité tampon qui peuvent emmagasiner de l’électricité lorsque la demande et basse, puis la restituer quand la demande est haute. Cela diminue le nombre de centrale (nucléaire par exemple) nécessaire et rend compatible les énergies renouvelables avec le réseau. Dans ce cas la voiture électrique est véritablement écologique !
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Minimiser l’impact environnemental de sa voiture électrique
Rouler en voiture électrique n’est certes pas 100% vert mais rouler branché a un impact moindre sur l’environnement et la santé publique qu’une voiture essence ou diesel, surtout en ville. Le conducteur peut aussi faire attention à quelques points pour minimiser l’impact environnemental de son véhicule :
- S’équiper en conséquent – Pour adopter une conduite encore plus propre, optez pour des pneus écologiques, spécialement conçus pour les voitures électriques. Une ZOE équipée de pneus Michelin ENERGY E-V économiserait jusqu’à 6% sur ses batteries. Retrouvez ce type de pneus directement sur ce site, parmi les pneumatiques les moins chers.
- Modérer sa conduite – Pour parvenir à réaliser de réelles économies en matière d’énergie et d’autonomie, il est indispensable d’adopter une conduite souple. Éviter les pointes d’accélération et choisir de prendre tout simplement son temps, vous permet de limiter la recharge trop fréquente de vos batteries.
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31 mars 2014 - 23 h 03 min
Ma Leaf est équipée d’origine en Michelin Energy.
Paradoxalement j’ai remarqué que plus ma conduite était « saccadée », même « nerveuse », avec des accélérations et des levers de pied, j’avais plus d’autonomie.
En roulant « souple » ou à vitesse stabilisée pour économiser, comme quand j’avais une voiture thermique, j’ai moins d’autonomie.
J’attribue cela au fait que la voiture « recharge » quand je lève le pied de l’accélérateur (frein moteur), surtout en descente et bien sûr quand je freine.
1 avril 2014 - 10 h 35 min
Enfin !! Et pour minimiser l’impact environnemental, il faudrait également ajouter : pratiquer le covoiturage, proposer son véhicule en autopartage, et prendre son vélo pour les trajets de moins de 5 km, c’est bon pour l’environnement mais aussi pour la santé.
7 avril 2014 - 16 h 33 min
si les performences avancées dans vos précédentes annonces
en particulier sur l’autonomie du véhicule,soit de 200à 250km
je suis preneur. mais à quel prix ?…..
11 avril 2014 - 14 h 09 min
« D’abord, la recharge de la voiture électrique s’effectue principalement la nuit, permettant de lisser la courbe de demande quotidienne en électricité. »
Pour le cas des voitures Bolloré on peut s’interroger car ces véhicules ont besoin d’être branchées en permanence (ne serait-ce que pour maintenir à 85°C les batteries, cf les derniers incendies « spontanés » de bluecar ces dernier mois) et consomment donc de l’électricité à toute heure ! Quelle que soit l’origine de l’électricité, on ne pourra pas dire que c’est écologique..
11 avril 2014 - 15 h 10 min
pour être plus précis sur la loi de 73 (et me corriger) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_n%C2%B073-7_du_3_janvier_1973_sur_la_Banque_de_France
C’est un vaste débat.
24 avril 2014 - 17 h 39 min
Pour quelle consommation?
Je n’ai trouvé aucune information, aucune étude digne de ce nom qui permette d’afirmer que du puit a la roue la voiture électrique serait plus vertueuse.
En premier lieu, il faudrait comparer ce qui est comparable en terme de gamme, ensuite, aucune information de trouvée baséesur des faits avérés.
C’est a dire que je n’ai pas trouve quelqu’un qui aurait installé un compteur sur la prise de recharge du VE, et qui ait relevé les kW reellement consommés.
Savoir qu’une batterie de zoe de 22 kW/h permet de parcourir 150 km n’indique pas combien de kW seront consommés pour recharger la batterie, sachant qu’une partie du courant consomme est perdu et transformé en chaleur que ce OIT par le chargeur ou par la batterie.
De la même manière qu’il faut acheminer le pétrole puis l’essence jusqu’à la station service, il faut aussi acheminer l’électricité depuis la centrale jusque a la prise électrique de recharge. Les pertes électriques du réseau peuvent représenter 15%
Enfin, la décharge de la batterie lors de son utilisation est aussi source de pertes par échauffement de la batterie, des câbles, des organes de régulation électrique etc…
Il faudrait prendre en compte tous ces paramètres, et ensuite seulement’ il serait possible de se faire une idée du vrai positionnement énergétique du VE