Déplacements écologiques, voitures electriques et code de la route

Le code de la route s’adapte pour faciliter l’accès des villes et la circulation aux déplacements écologiques et aux voitures électriques. Tour d’horizon des dispositions particulières déjà prises et des propositions.

Les voitures électriques dans les couloirs de bus

Dans certaines villes ou agglomérations, le code de la route pourrait permettre des facilités au déplacement des véhicules propres. Ainsi, à Paris, certains candidats aux élections municipales promettent de permettre aux voitures électriques de rouler dans les couloirs de bus. En Norvège, le code de la route permet déjà aux automobiles propres d’emprunter les couloirs de bus. Le gain de temps confère ainsi à ces véhicules un véritable avantage à leur développement.

D’autres agglomérations réservent des voies de circulation aux véhicules comportant au minimum 1 passager, comme les « car pool lane« . Cela pousse au covoiturage et à l’optimisation des flux.

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Le stationnement gratuit pour les véhicules propres

Enfin, le code de la route peut permettre un stationnement gratuit pour les véhicules propres. A Paris, les voitures électriques stationnent déjà gratuitement. La ville pourrait également offrir la recharge à ces véhicules.

D’autres villes ont mis en place un péage urbain pour décourager et limiter l’accès de la ville aux véhicules. Les voitures électriques peuvent bénéficier de la gratuité de ces péages, comme à Londres.

La baisse des limitations de vitesse

D’autres mesures en faveur d’une ville plus écologique sont coercitives et sont prises à l’encontre de toutes les voitures individuelles. La baisse des limitations de vitesse est souvent évoquée (baisse de toutes les limitations de 10km/h) ou décidé (passage de la limitation du boulevard périphérique parisien de 80 km/h à 70 km/h début janvier 2014). Les pouvoirs publics avancent une baisse de la pollution et du bruit, et certain escomptent même une baisse de l’intérêt de la voiture au profit des transports en commun. Cependant, contrairement à une idée reçue, baisser la limitation de vitesse n’induit pas nécessairement une augmentation des embouteillages. Comme en mécanique des fluides, moins la vitesse du flux est élevée et moins les bouchons « fantômes » ont de chance d’apparaitre.

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