Adoption de la prise « type 2 » : la France demande une compensation financière

La France veut une indemnisation suite à l’adoption de la prise « type 2 » comme standard européen selon Les Échos. Beaucoup de voitures électriques se rechargent avec des prises de « type 3» dans l’hexagone.

La France proteste contre les prises « type 2 »

La Commission européenne a adopté la prise « type 2 », ce qui ne plaît pas à Paris. Le gouvernement a demandé une indemnisation en raison des éventuelles dépenses qu’implique un tel changement. Le modèle de prise « type 2 » est aujourd’hui surtout utilisé par les Allemands. En France, la « type 3 » est considérée comme plus sûre. À la Commission européenne, la France est l’un des rare pays a défendre ce type de prise. Malgré un argument de poids, qui est que Paris dispose de la plus grande flotte de voitures électriques en Europe, la prise de « type 2 » a fait l’unanimité.

La Commission devra compenser cette perte selon Paris

S’il semble être trop tard pour voir la prise « type 3 » faire un retour en force et s’imposer, la gouvernement français ne s’avoue pas vaincu. Premier point, il demande une compensation financière. Une fois la décision officielle, la France devra remplacer toutes ses bornes de types différents que la 2 afin d’être en conformité avec le texte européen. En plus de cela, Paris a demandé à ce qu’un obturateur de sécurité soit installé sur les prises « type 2 », comme c’est le cas sur les « type 3 ».

En attendant, les constructeurs de bornes de recharges n’ont plus qu’à standardiser leurs prises. Attention à ce que cette petite querelle entre voisins européens ne freine pas le développement des voitures électriques en France. Si tout sera plus simple au final pour constructeurs et acheteurs, les prises s’entremêlent et électrisent Français et Allemands.

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