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Les batteries LMP Bolloré pas si ecologiques ?
Les batteries LMP (Lithium Metal Polymère) développées par Bolloré nécessiteraient d’être maintenue à 80°C en permanence, ce qui ce consommerait beaucoup d’électricité.
La batterie LMP Bolloré, sûre, efficace mais avec un gros défaut
Alors que le président de la République a fait le déplacement en Bretagne pour inaugurer la nouvelle usine du groupe Bolloré, des questions se posent sur la technologie de batteries du groupe. Les voitures électriques Bolloré consommeraient plus d’électricité à l’arrêt qu’en roulant ! Cela serait dû à la technologie de batterie équipant ces véhicules. Les batteries Lithium-polymere, développées directement par la société Bolloré ont certes des avantages, comme un haut niveau de sécurité, une haute densité d’énergie et une durabilité plis élevée, mais elles auraient également la faiblesse de devoir en permanence être maintenues à une température de 80°C, même lorsque le véhicule électrique est à l’arrêt.
Le maintien en température de la batterie lithium-polymère est énergivore
Les voitures electriques utilisant les batteries Bolloré intègrent donc un système électrique de maintien en température de la batterie qui fonctionne en permanence et consomme de l’énergie. Ainsi, la Bolloré Bluecar doit en permanence être branchée sur une prise electrique, sous peine de voir la batterie se vider. Pire, si le système de maintien en température de la batterie Bolloré n’est plus alimenté, qu’advient-il des performances de la batterie LMP ?
La batterie LMP de Bolloré vide se décharge en deux jours
Certains utilisateurs ont remarqué que le système de régulation de la température de la batterie était particulièrement vorace en énergie. Il consommerait de l’ordre de 0,5kW, ce qui ne rendrait pas les voitures électriques très écologiques. La batterie de 30kW de la Bolloré Bluecar se déchargerait donc en 2 jours et demi si elle n’est pas branchée à une prise électrique. Cela serait d’ailleurs confirmé dans le manuel de la Bluecar.
Les voitures électriques Autolib’ consommeraient plus à l’arrêt qu’en roulant ?
Ensuite, le véhicule électrique Autolib’ consommerait beaucoup à l’arrêt. Si l’on compte qu’un véhicule électrique Autolib’ roulerait 1h30 par jour, les 22h30 de stationnement consommeraient 11,25kWh. La flotte Autolib’ compterait environ 3000 voitures électriques à Paris. Ces véhicules consommeraient donc de l’ordre de 12,6GWh par an rien qu’au stationnement. C’est l’équivalent de la production annuelle d’une éolienne offshore ou encore de la consommation en électricité de 1862 foyers.
Alors que Renault et Bolloré initient un partenariat pour développer un petit véhicule électrique autour de la technologie de batterie Bolloré, nous espérons que des solutions techniques seront trouvées pour un maintient en température écologique des batteries Bolloré
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24 septembre 2013 - 11 h 56 min
stupéfiant!
si la teneur de cet article est exacte, les gurus (gourous) de la mairie de paris ont crée (car sans eux, pas d’autolib/bollorée) ont crée donc, la seule voiture au monde qui pollue d’avantage en stationnement qu’en roulant! Car, l’électricité, en France, c’est 80% nucléaire, ailleurs, 80% à base d’énergie fossile. les 2 sources d’énergie qu’ils voudraient éradiquer. pire, un rapide et simple calcul montre une qu’une blue car, ça consommerait donc autant qu’une très grosse berline.
pour donner une idée plus accessible que celle de cet article, 1h30 de fonctionnement/jour et restent donc
22h30x365,25 jx0,5kw=4109 kw/an
soit, environ ma conso domestique annuelle pour 170m2 habitables, chauffage, clim et eau chaude tout électriques compris.
vous avez dit écolo? car pour ceux qui croient au photovoltaïque comme alternative,toujours dans le même ordre d’idée, chez un particulier, une installation classique photovoltaïque en toiture dans la région d’avignon, c’est 2600 kw/ produits par an, pas suffisant pour seulement assurer le stationnement de la voiture avec zero km parcourus.
pas suffisant non plus pour satisfaire aux seuls besoins domestiques…
24 septembre 2013 - 19 h 40 min
Une voiture partagée ne circule qu’une heure 30 par jour ??
Je pense que le parc (de 3000) est dimensionné en fonction des besoins, non ? Sinon on n’en mettrait pas 3000 !!
24 septembre 2013 - 19 h 43 min
si elles ne roulent que 6 heures par jour. Elles consomment 37 Kwh/24h au lieu de 108Kwh pour une essence !!
Et sans émission, non ?
et on ne construit qu’une seule voiture pour plusieurs utilisateurs, non ?
24 septembre 2013 - 19 h 47 min
et si vraiment elle ne roule que 1h30 à 30Km/h et 15Kwh/100, ça fait 18Kwh au lieu de 27Kwh d’essence et toujours sans émissions et en économisant la construction de plusieurs voitures.
Comment faites-vous vos calculs ?
25 septembre 2013 - 8 h 52 min
Mon calcul est simple, l’électricité ne provient pas d’une transformation a 100% de l’énergie utilisée pour la prodauto lib ussi, lorsque cette électricité arrive a la prise de recharge, pour 1 kW distribué, 3 ou 4 ont été nécessaires pour la produire, puis, le processus de charge de la batterie en gaspille encore 20%, ce qui fait que reprenant votre calcul, 15kW consommes pour rouler+ 11 kW pour maintien en température de la batterie = 26 kW/jour : O, 8 pour la charge= 32,5kw, pertes sur le réseau électrique 15% nous mènent a 37,5kw coeff de transformation en electricite par les turbines vapeur=40% et on arrive a 60 kw/h pour seulement 15kw/h utilisés pour rouler.
Et dans mon post précédent, j’ai déjà explique le pourquoi de l’illusion de la recharge par panneaux photovoltaïques domestiques.
Et dans le cas d’une energie electrique renouvelable de type eolien ou hydraulique, il faudra continuer dans le calcul a prendre en compte les pertes electriques du reseau, et, le coefficient de rendement de la recharge soit, 15% puis 20% de pertes.x
Mais ne perdez pas de vue le sujet a la base de ce post qui fait suite a un article qui explique que les batteries bolloree consommeraient 0,5 kw/h en stationnement pour leur seul maintien en temperature de la batterie.
Pour d’autres batteries, qui ne consomme que lorsqu’elles roulent, le resultat est nettement meilleur.
Ce n’est pas autolib ni le principe de l’auto partage qu’il s’agit de critiquer, mais le choix technologique retenu.
Pour le reste, bien sur l’auto partage est une solution vertueuse.
29 septembre 2013 - 19 h 41 min
Cet article ne dit pas ce qui se passe si la batterie se refroidit. Est-ce qu’il suffit dans ce cas de la réchauffer ? Le défaut serait alors de faible importance.
30 septembre 2013 - 9 h 32 min
Réponse a Ictus
Sans connaitre l’explication exacte, on peut supposer que la mobilité des ions indispensable au fonctionnement de la batterie bolloree avec une cathode fer/phosphate est très ralentie a température ambiante.
A cette température, la batterie ne peut plus débiter qu’un courant très faible insuffisant pour actionner le moteur.
Il est possible également qu’a température ambiante, la batterie perde une partie de sa charge.
Il faudrait donc au minimum la réchauffer a coeur avant utilisation, un processus susceptible de durer assez longtemps,puis de la charger.
Dans le cas ou l’on réussirait a démarrer sans préchauffage, alors, la batterie va se comporter comme une résistance electrique chauffante jusqu’à ce qu’elle atteigne la bonne température de fonctionnement, et va donc consommer l’énergie de la batterie, au large détriment de l’autonomie.
définitivement incompatible avec le principe auto lib qui se doit de proposer un véhicule immédiatement disponible.
2 octobre 2013 - 18 h 35 min
Merci pour votre tentative de réponse seigle. Votre théorie ne me semble pas évidente. Pour moi si la batterie se refroidit les ions ne peuvent plus circuler comme si le métal devenait solide donc la batterie ne fonctionne plus et elle ne se décharge pas. Mais est-ce qu’il y a pour autant une déformation grave de la batterie suite à un changement de volume ?
La batterie se réchauffe ensuite grâce à des résistances électriques qui doivent être alimentées par une autre source d’énergie car la batterie tant qu’elle est froide ne fonctionne plus.
Le problème existe sur les Leaf qui ont été vendues dans les pays scandinaves où l’hiver est très froid. Il existe alors en option un réchauffeur de batterie.
Il serait assez simple je pense pour avoir la réponse à cette question primordiale de faire le test sur une petite batterie LMP. Si le test est concluant la France pourrait devenir le leader mondial des véhicules électriques ! Car pour l’instant c’est cette batterie qui a le plus d’avantages avec beaucoup de Wh par kg, une bonne longévité, un prix raisonnable… Pourquoi Bolloré aurait-il construit une usine capable de produire 5000 batteries par an si cette batterie avait un tel défaut ? Il risquerait de se ruiner et je crois que ce n’est pas du tout le personnage qui aurait envie d’être ruiné !
4 octobre 2013 - 9 h 20 min
Lorsque je suppose la décharge rapide de la batterie, c’est essentiellement dans le cas ou l’on tenterait d’utiliser la batterie a froid.
Dans ce cas, le déplacement des ions indispensable a la réaction chimique produisant l’électricité va se trouvé ralenti, et le batterie se comportera a certains égards comme une résistance.
L’hypothèse de réchauffer une batterie qui ne serait pas déchargée a froid impliquerait dans tous les cas la mise en teperaturure de par exemple 15 degrés a 60 degrés celsius .
d’une masse de 250 kg .
Ceci prendrait plusieurs heures. Par exemple, un cumulus électrique de 200 litres nécessite environ 5 heures s’il est équipe d’une résistance de 2 kW pour chauffer de l’eau de 15 a 60 degrés, et, une dépense donc d’environ 10 kW.
Il est très vraisemblable que les matériaux métalliques et liquides de cette batterie nécessiteraient d’avantage d’apport calorique que de l’eau.
Pour reprendre votre raisonnement, pourquoi bolloree qui je suis d’accord avec vous n’est certainement pas un idiot, pourquoi donc aurait-il opté pour un energivore et couteux maintien en chauffe permanent de la batterie s’il était possible de faire autrement?
14 octobre 2013 - 10 h 07 min
Très intéressant le débat entre Iatus et Seigle.
Bolloré pense avant tout a l’autopartage électrique.
Sa batterie est robuste et sécurisante car de type solid-state.
Même si elle consomme à l’arrêt l’argument sécurité est primordial pour un usage public.
Sur sa Bluecar, destinée aux particuliers, il n’a pas ajouté de système de réchauffement ce qui la condamne.
Ce n’est sûrement pas son créneau.
9 janvier 2015 - 9 h 11 min
Le fait d’utiliser du lithium métal donne de l’efficacité et une facilité de recyclage mais induit le problème de dentricité, c a d le risque de liens intempestifs et dangereux entre la cathode et l’anode.
Pour résoudre ce pb le diélectrique qui sépare l’anode et la cathode est un polymère qui n’est perméable aux électrons que lorsqu’il est chauffé.
N’y-a-t-il pas un autre moyen pour ce faire ?
Le contrôle du flux d’électrons a été possible dans une triode grâce à une polarisation de celle-ci, par exemple.
22 janvier 2015 - 11 h 31 min
Imprécision dans mon message en fait une triode possède une cathode et une anode entre lesquelles est interposée une grille contrôlant le
flux d’électrons grâce à une polarisation adéquate.
Alors une grille insérée dans le diélectrique ?
29 octobre 2015 - 16 h 55 min
les choses ont elles changees depuis 2013 ?
17 janvier 2016 - 10 h 59 min
Les chosez ont t’elles evolues ? Paris parle de bus entierement a batteries. Tt le londe veut de l’electrique alors qu’aucu’ chantier de centrale n’est prevu….
De plus bollore est inquietant. Ce mec ne pense qu’a l’argent, se joue des politiques pr servir son business.
16 septembre 2016 - 15 h 32 min
LMP OR NOT LMP ?