Le Véhicule électrique pour Tous
L’essai de la BMW i3, citadine électrique technologique et écologique
VEP a testé pour vous la première voiture électrique de BMW. On vous emmène pour un petit tour dans cette voiture électrique plutôt citadine et équipé d’un prolongateur d’autonomie : première partie de notre essai.
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La genèse de la BMW i3
La i3 est la première voiture électrique de BMW. Le véhicule inaugure la gamme i du constructeur qui a vocation à accueillir les véhicules technologiquement Innovants. Et pour BMW, innovation rime avec éco-responsabilité.
Écologie et analyse du cycle de vie de l’i3
Pour l’i3, BMW a donc innovée de manière globale dans son approche de la production d’un véhicule en raisonnant d’abord sur le cycle de vie global de l’automobile pour produire une voiture électrique dont la performance environnemental ne soit pas exemplaire que durant sa période d’utilisation. En amont, c’est à dire la production de l’i3 BMW a donc industrialisé la BMW i3 dans son usine de Leipzig : une usine flambant neuve adaptée à la production écologique de la BMW i3 qui a couté 400 millions d’euros. L’usine ne présente ainsi pas d’atelier de soudure car les éléments en carbone de la BMW i3 sont collés, ce qui est plus durable. L’atelier peinture est également réduit car beaucoup d’éléments de la BMW i3 sont teintés dans la masse. Pour l’aval, c’est à dire la fin de vie de la i3, BMW a conçu un véhicule écologique recyclable à 95%.
Innovation de rupture sur la technologie de la BMW i3
 La BMW i3 innove donc sur toute la ligne :
- Sa technologie électrique à prolongateur d’autonomie doit permettre de concilier autonomie et mobilité électrique,
- Le choix des matériaux de la BMW i3 est cohérent avec la technologie. Ainsi, l’i3 est l’un des premiers véhicules grand public à proposer une structure en fibre de carbone industrialisée. Cette structure en fibre de carbone compense le poids des batteries et repose sur un châssis en aluminium. Au passage, en cas d’accident, la voiture n’est pas réparable par le carrossier du coin. Deux centres BMW en France sont en mesure de travailler sur le carbone. La structure carbone est composée de sous-ensembles qui seraient découpables et remplaçables.
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Le design extérieur de la BMW i3
Lorsqu’on s’approche de la BMW i3, on remarque tout de suite que le véhicule fait partie de la gamme du constructeur allemand. La voiture électrique affiche les identifiants visuels de la marque :
- à l’avant, la calandre de l’i3 reprend le double haricot, le logo à damier bleu et blanc flanqué à l’avant du capot. Ces identifiant se cerclent de bleu pour faire honneur à l’électrique (sauf sur la couleur orange, pour une raison d’harmonie des couleurs),   Â
- à l’arrière, on retrouve les feux en L de la marque BMW. Sur l’i3, ceux-ci sont insérés sous une dalle en fibre de verre qui recouvre l’intégralité du coffre.
En faisant le tour du véhicule électrique BMW, on remarque également :
- les pneumatiques 19 ou 20 pouces, suivant les versions. Les pneus de l’i3 apparaissent vraiment étroits. Ils sont un peu plus large à l’arrière dans la version avec range extender pour s’adapter au surpoids de l’option (200kg environ, voir ci-dessous).
- le rendu de la carrosserie en alliage de fibres de carbone et de plastique, dont le rendu tient plus du dernier élément la composant de mon point de vue.
- la forme ramassée du véhicule électrique. Les batteries étant logées dans le plancher, la BMW i3 est assez haute et son capot avant est très court. La voiture électrique fait donc plus penser aux formes d’un mini X3 qu’aux berlines BMW.
- La trappe à essence parait grande : normal, car elle accueille en fait la prise électrique pour la recharge de la BMW i3. La prise, dont le contour s’illumine de bleu, propose une sécurité anti-vandalisme lorsque le véhicule est en charge.
L’intérieur de la BMW i3
Les portes en opposition de l’i3
Au niveau de l’habitabilité, la BMW i3 accueille le conducteur par deux portes qui s’ouvrent en opposition, dégageant tout l’espace du véhicule. L’absence de montant central est permis par la structure en fibre de carbone de la BMW i3, que BMW est parvenu à industrialiser. Cette structure offre résistance et légèreté à la voiture électrique pour permettre au véhicule de préserver son autonomie. Elle permet aussi cette architecture innovante.
La petite porte arrière s’ouvre en second. C’est elle qui intègre le point de fixation haut des ceintures de sécurité du passager et du conducteur avant : attention donc à ne pas les saucissonner avec la ceinture en ouvrant la porte arrière alors qu’ils sont attachés à l’avant!
La BMW i3 est une voiture électrique 4 places. Le siège avant peut se rabattre pour faciliter l’accès aux deux places arrière. Celles-ci ont une taille correcte mais ne présentent pas une habitabilité extraordinaire (difficile de passer ses pieds sous le siège avant par exemple). On notera également que les vitres arrière ne s’ouvrent pas.
Les matériaux durables à bord de la voiture électrique
L’ambiance à bord est apaisante dans la petite voiture électrique BMW. La planche de bord et la console centrale sont épurées au maximum. L’intégration de matériaux écologique participe également au contexte feutré. Les panneaux de portes utilisent ainsi un matériau naturel proche de l’hibiscus et la planche de bord est en eucalyptus. Les tissus des sièges utilisent des fibres textiles recyclées et la finition cuir est tannée sans solvants. Bref, l’intérieur de la BMW i3 surprend, innove et dégage une ambiance apaisante.
L’univers BMW
Les identifiants de l’univers BMW se retrouvent également à bord de la voiture électrique. Les commandes de la voiture électrique sont identiques aux autres véhicules électriques de la marque, si bien que le client habitué aux voitures BMW s’y retrouve immédiatement. On retrouve également l’i-drive au centre de la BMW i3. L’objet est pratique mais n’est peut-être plus totalement innovant. Sur l’i3, il aurait peut-être été plus logique de retrouver une dalle totalement tactile.
Au passage, le coffre parait présenter un volume de chargement adapté au format du véhicule : 260dm3.
Partie 2 du test de la BMW i3 … (Ã venir)
Voilà pour le tour du véhicule, il est temps de mettre le contact de la BMW i3 pour la suite de l’essai : la prise en main, le prolongateur d’autonomie, la recharge et la conduite de la voiture électrique BMW …
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11 novembre 2013 - 19 h 58 min
la suite se fait attendre…
19 novembre 2013 - 17 h 59 min
pour les ingénieurs…
ils se sont fait plaisir les ingénieurs de bmw…
pour ma part, après avoir dégainé 45000€, j’imagine le sourire bienveillant de mon assureur qui sait que bmw aura donc un monopole de réparation en cas d’accident, avec des technologies de formule 1. quand on pense à leur tarif pour seulement ouvrir le capot…
le tout, pour 300 km d’autonomie à l’aide d’un prolongateur incapable de recharger la batterie.
bon c’est vrai qu’il y a des fanas pour acheter des bagnoles chez ce constructeur, dernier le la classe au monde question fiabilité.
(statistiques des assureurs quand au nombre d’interventions d’assistance dépanage o
1 avril 2014 - 11 h 58 min
Oui, il serait temps de passer à l’essai. Je suggère en particulier d’aller jusqu’à la batterie vide pour voir comment le prolongateur gère la suite… Suffit-il de faire le plein des 9 litres du réservoir tous les 100 ou 150 km (ou d’avoir un jerrycan de 20 litres dans le coffre pour faire 150 + 150 + +150+300 km etc… jusqu’à traverser la France avec des performances correctes (vitesse limitée à 110, pas d’accélération ou de montée ?)
Ou alors, une fois le prolongateur utilisé une fois : terminé on s’arrête en campagne ?
3 avril 2014 - 19 h 14 min
effectivement, après une nouvelle recherche, je n’ai trouvé aucun essai de ce modèle qui dépasse une distance 220 km, ce qui fait qu’on ne peut pas être certain de ce qui se passera avec le prolongateur lorsque la batterie sera totalement déchargée.
on peut un peu s’en douter, le moteur de 34 cv, ça correspond à la puissance d’une 4L renault des années 60 qui elle ne pesait que 700 kg
compte tenu du rendement du générateur et du moteur électrique, il restera encore moins de puissance disponible peut être 32 cv.
difficile d’entrainer bien loin un peu plus d’une tonne de bmw i3 surtout si ça grimpe un peu ou que le vent est contraire.
à 45000 €, pas sur que les clients seront heureux de se retrouver conducteurs d’une asthmatique 4L surchargée.