Indianapolis va accueillir les stations d’auto-partage Autolib’, sans ses voitures électriques

Les voitures électriques et bornes de recharges Autolib’ s’exporteront prochainement à Indianapolis, aux États-Unis. Un accord a été signé.

Autolib’ voyage à Indianapolis

À son lancement, qui aurait pu croire qu’Autolib’ puisse aller si loin de Paris ? Ce sera pourtant le cas, avec l’exportation d’Autolib’ à Indianapolis. La valeur de ce contrat est estimée à 35 millions d’euros. Pour cette agglomération de 830 000 habitants, l’objectif est de compter 500 voitures électriques et 200 stations de chargement courant 2014. Au total, le service devrait avoir 1 200 points de charges.

L’Autolib’ d’Indianapolis ne s’est pas encore trouvé un nom. Clairement, cette exportation du concept d’auto-partage de Bolloré va permettre à Indianapolis de devenir la ville la plus « branchée » des Etats-Unis. Les bornes devraient, comme en France, permettre la recharge des voitures électriques des particuliers.

Autolib’ sans ses voitures électriques Bluecar

Ne cherchez pas le jeu de mot à travers cette information, les Bolloré Bluecar ne déferleront pas la piste du mythique circuit automobile. ceci pour la simple et bonne raison qu‘aucune des 500 voitures électriques du service d’auto-partage d’Indianapolis ne sera une Bluecar. La commune préfère utiliser des voitures électriques Américaines telles que la Nissan Leaf et la Ford Focus.

L’auto-partage de Bolloré entame sa conquête mondiale

Après Paris, Lyon, puis Indianapolis, où va atterrir Autolib’ ? L’ascension est radicale, la réussite d’Autolib’ paraît incontestable. Avec cet accord outre-Atlantique, le service d’auto-partage français s’offre une visibilité sans frontières. La porte est désormais ouverte à l’exportation du concept de Bolloré partout dans le monde.

Il y a quelques jours, Blue Solutions, filiale de Bolloré, rentrait en bourse à hauteur de 10 % du capital. Autolib’ devrait atteindre l’équilibre économique en 2014. Avec la bonne nouvelle de cette exportation, Vincent Bolloré pourrait bien revoir ses objectifs à la hausse. L’auto-partage en électrique n’a pas fini de faire du bruit.

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