Renault Alpine : vraisemblablement pas électrique

Il y avait de bonnes raisons de penser que la future Renault Alpine puisse bénéficier d’une motorisation électrique. Si Carlos Ghosn affirme que « tout reste ouvert« , l’association avec Caterham donne à cette perspective une position outsider.

Le boom des Roadster électriques : pourquoi pas Alpine

La niche des roadster électrique se développe fortement, au point qu’on remarque à peine les nouvelles sportives thermiques. Après le succès de la Tesla Roadster, qui a permis à la start-up américaine de trouver très vite un modèle économique rentable sur le marché de la voiture électrique, tout le monde s’y met : l’Exagon Furtive-eGT, l’Ecomobilys Pariss, … même les grandes marques détournent leurs mythes sportifs vers l’électrique, comme la Mercedes SLS AMG Electric Drive. De ce constat, il est légitime d’imaginer que le « Renouvault » d’Alpine soit orienté dans un univers bleu électrique, tant pour l’image que la rentabilité de cette niche.

L’Alpine A110-50 : on y croit moins

Pour les 50 ans d’Alpine, Renault avait présenté début 2012 le concept A110-50. Une belle voiture sportive, bleue Alpine, qui reprenait largement les lignes du concept électrique Renault Dezir. Pourtant, la filiation entre les deux concepts n’était pas allé jusqu’au transfuge de la chaine de traction électrique et l’Alpine 110-50 reprenait le V6 3,5l maison. Prémisse à la résurrection d’Alpine, le concept A110-50, nous aurions rêvé que le concept ancre le renouveau d’Alpine dans l’univers électrique. C’est manqué… Renault a changé la couleur … et le moteur! On croit déjà moins à la Renault Alpine électrique.

Alpine électrique : tout reste ouvert pour Ghosn

Lors de la conférence de presse sur la résurrection d’Alpine par Renault et l’anglais Caterham, la question de la possible électrification des nouvelles Alpines a été posée à Carlos Ghosn. « Tout reste ouvert » a t’il répondu.

Dans les faits, Alpine repart donc de la feuille blanche pour ne sortir ses premiers véhicules qu’à l’horizon 2015 / 2016. La société, qui sera détenue à 50-50 par Renault et Caterham et produira ses véhicules à Dieppe, aura pour vocation de développer des modèles sportifs très haut de gamme. La société réemploiera les technologies et innovations développées par Renault en F1. La fée électricité ne semble donc pas encore s’être penchée sur le berceau Alpine…

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