Le Véhicule électrique pour Tous
Renault va lancer des voitures hybrides électriques « low-cost »
C’est une petite révolution dans le monde de la voiture électrique! Carlos Tavares, directeur général de Renault, a annoncé que la marque au losange allait lancer des voitures hybrides “simples techniquement” et abordables.
Jusqu’ici, Renault s’était délibérément détourné de l’hybride en ne misant que sur la voiture 100% électrique.
La voiture hybride électrique low-cost chez Renault
La stratégie 100% électrique de Renault pourrait évoluer. Carlos Tavarez a ainsi affirmé que le groupe avait des projets de véhicules hybrides-électriques dans le but de faire baisser les émissions moyennes de l’ensemble de la gamme Renault.Le directeur général Renault a ainsi évoqué le terme d’hybride low-cost qui pourrait se développer sur différents modèles de la marque. Quels projets se cachent derrière ce nom barbare? Simplement la stratégie adopté par l’ensemble des constructeurs automobiles : intégrer le niveau d’hybridation le plus simples sur les véhicules, dit light-hybrid. La technologie light-hybrid consiste à récupérer l’énergie cinétique perdue par le véhicule lors des phases de décélération et au freinage grâce à un alternateur réversible. L’électricité récupérée est stocké dans une batterie de faible capacité et réutilisé dans les phases de redémarrage et à faible vitesse. Il ne s’agit donc pas forcément de la technologie hybride 4×4 développé sur un démonstrateur Renault Kangoo dont nous vous parlions le mois dernier, ni d’une suite au concept Renault Frendzy.
Les premières Renault Hybrides vers 2015?
Il faudra sans doute du temps pour que Renault développe son propre système hybride. Si les équipementiers commencent avoir des solution standard sur étagère, il est possible d’imaginer que Renault développe dans le cadre de l’Alliance Renault-Nissan un système propre au groupe automobile.
Un changement de cap sur l’automobile propre chez Renault
Jusqu’à aujourd’hui, Renault ne voulait entendre que de voiture électrique, par opposition aux voitures hybrides. Le constructeur automobile français argumentait ainsi :
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les voitures hybrides sont plus chères, car elles intègrent deux moteurs, l’un hybride, l’autre électrique. Ce n’est donc pas un avenir populaire pour l’automobile,
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les voitures hybrides ne sont que transitoires. Si cette technologie de véhicules permet d’améliorer la consommation, elle ne permet pas d’atteindre un standard “Zéro Emissions”.
Le projet hybride de Renault n’est pas antinomique avec cette vision. Ce light-hybrid low-cost Renault apparait plus comme une évolution logique de la performance énergétique des voitures thermique qu’un virage à 180° sur a stratégie véhicule électrique. Qu’en pensez-vous?
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22 novembre 2012 - 13 h 28 min
mieux vaut tard que jamais, à condition qu’il ne soit pas déjà technologiquement parlant trop tard.
pour attirer fortement le consommateur, la technologie hybride doit intégrer le plug-in, avec une autonomie strictement électrique suffisante.
problème, ce n’est pas low cost.
sinon, la technologie hybride non rechargeable n’apporte pas de gain de consommation significatif comparé à un stop & start.
ci ce n’est que grace à un calcul de rejets de co2 bizarre, cette technologie bénéficie d’une niche fiscale qui, il faut bien le dire ne profite financièrement qu’au constructeur.
mon peit traducteur cérébral intégré traduit ainsi cette anonce:
renault firme française va fabriquer hors hexagonne un véhicule banal, mais qui lui permettra d’améliorer significativement son résultat financier, grace à ceux qui ne l’achèteront pas. En effet, ceux qui contribuent fortement à l’impôt qui finance cette niche fiscale ne sont pas ceux qui achètent ce type de véhicule.
ça semble tiré par les cheveux, mais c’est la stricte réalité.
23 novembre 2012 - 11 h 47 min
tous les constructeurs vont devoir s’y mettre, à l’hybride, au moins mildhybrid, afin que leurs véhicules à essence ou au diesel, respectent les directives de la norme EURO VI en matière de rejet de CO2 principalement; et à part réduire la soif excessive de carburant des moteurs à l’accélération par une assistance électrique d’au moins 15kW, AE alimentée par la récup d’énergie en décélération et au freinage, ben ya pas d’autre solution technologique moins onéreuse que l’hybridation qui bénéficiera encore en 2013 d’une prime de 10% du prix d’achat.
Si le surcoût= la prime, alors c’est gagnant pour le constructeur et les clients.
23 novembre 2012 - 15 h 51 min
Les constructeurs devraient véritablement se lancer dans le 100% électrique. Seule ombre au tableau : l’autonomie et les coûts de construction qui sont en réalité des faux problèmes, l’objectif étant à présent de répondre véritablement aux besoins quotidiens des citoyens tout en consommant écologique. En effet, chacun d’entre nous ne roule pas plus de 20km par jour en moyenne, mis à part des professions particulières comme livreur, taxi, etc. Le véhicule électrique est plus qu’un mode de consommation, c’est un concept. Or, l’hybride ne résout pas vraiment les problèmes de développement durable.
26 novembre 2012 - 10 h 15 min
il y a deux manières de récupérer l’énergie cynétique d’un véhicule.
celle évoquée ici, nécessite que le conducteur sollicite suffisament ses freins, et, même low cost cela reste encore très onéreux.
l’autre, celle que j’utilise est entièrement gratuire.
il suffit d’anticiper les ralentissements (virage, carrefour giratoire, aléas de circulation etc…), et de laisser filer la voiture sur son élan. à partir d’une vitesse de 90 km les 700 à 800 mètres parcourus ainsi avant chaque giratoire n’utilisent plus le moteur. (4,7l/100 km en condition réelles de circulation avec un moteur de 163cv).
pour y parvenir, deux conditions: bien utiliser son gps pour anticiper le profil de la route, et, bien garder ses distances pour ne pas être surpris par les manoeuvres des autres conducteurs.
dans le cas de l’hybride, l’énergie cinétique est récupérée au fréinage, pour être transformée et réutilisée, dans le second cas, elle est directement récupérée, et mieux, le conducteur qui fait l’effort d’anticiper de loin les évènements sur son trajet voit son risque d’accident considérablement réduit.
sans le plug in, l’hybride n’a que très peu d’intérêt
24 mars 2014 - 23 h 04 min
Renault semble vraiment faire n’importe quoi, en changeant d’approche constamment avec certitude….Tout électrique, un câble de recharge at home occasionnel sinon ça crame pour toi et maintenant de l’hybride léger. On aurait pu commencer par la récupération de la décélération et du freinage pour alimenter un booster supracondensateur. C’est le just-cost qu’on demande, une vraie voiture, pas une trottinette avec une autonomie de 25O kms, rechargée à domicile et moins chère qu’une thermique.
Ne pas nous enfumer une fois de plus.
28 mars 2014 - 8 h 50 min
D’après les déclaration de renault, la firme au losange envisagerait des véhicules a prédominance thermique, dont le moteur essence serait assisté par au démarrage ou en accélération par de petits moteurs thermiques.
Cette architecture ne permettrait pas de rouler uniquement en électrique.
Et, c’est une très mauvaise approche pour au moins une raison.
Un moteur thermique consomme et pollue considérablement tant qu’il n’a pas atteint sa température de fonctionnement, soit après au moins 10 km.
Dans l’usage quotidien, (trajet travail, courses, école) ce véhicule serait donc autant polluant, et presque autant energivore qu’un véhicule strictement thermique.
C’est la raison pour laquelle, il est absoluement indispensable que ces trajets quotidiens soit accomplis sur la seule électricité.
Sur ma voiture perso, il est vrai, un diesel, la conso sur un même petit trajet varie de 50% entre moteur froid et moteur chaud