Le Véhicule électrique pour Tous
Sondage : 53% des français prêts à acheter une voiture électrique!
Une majorité des français est prête pour l’achat d’une voiture électrique. D’après un sondage Ifop, 53% des automobilistes seraient d’accord pour acheter un véhicule 100% électrique.
La motivation principale est de faire des économies par rapport à une voiture thermique.
La voiture électrique pour rouler moins cher
Ouest France a publié ce sondage lors de l’ouverture au public du Mondial de l’auto à Paris. La majorité des français (53%) affirme accepter l’idée d’acheter une voiture électrique.
Dans les intérêts de la voiture électrique, l’ensemble de l’échantillon sondé y voit comme avantage :
- un moyen de faire des économies : 48%
- un moyen de bénéficier des subventions et des aides à l’achat du véhicule : 36%,
- la protection de l’environnement ! 33% (40% chez les français effectivement prêts pour l’achat d’une voiture électrique),
Un échantillon de 1002 personnes a été testé. Si la prise de conscience des enjeux environnementaux est bien présente chez les automobiliste (on pense notamment au récent scandale sur les dangers des véhicules diesel en ville), les français résonnent avec le portefeuille. Les récents échanges autour de la flambée des prix du pétrole et la baisse des prix à la pompe par le gouvernement semblent avoir marqué les français (voir notre manifeste pour une hausse anticipé du prix de l’essence). On le voit, le prix du diesel et de l’essence fait l’intérêt et la compétitivité de la voiture électrique.
La pollution des villes gêne les français
L’Ifop pose également la question au français de leur sentiment sur la pollution des villes par les automobiles. Les français sont 42% à dire qu’ils soufrent de la pollution automobile. C’est en région parisienne que les français pâtissent le plus de la pollution de l’air :
- 61% des franciliens soufrent de la pollution,
- 42% des habitants des agglomérations de province,
- 30% des habitants des petites villes et villages,
Ces français ont raison : d’après l’agence européenne pour l’environnement, 95% habitants des villes européennes vivent dans des viles trop polluées par la circulation automobile. Les français sont prêt à changer leurs comportement :
- 74% en utilisant du bio-carburant,
- 74% en achetant une voiture hybride,
- 63% en se mettant au covoiturage,
Les mentalités des français semblent donc enfin évoluer autour de la voiture électrique et de la prise de conscience de la pollution des villes par l’automobile.
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13 octobre 2012 - 10 h 18 min
les motivations des français évoquées ici se retrouvent face à deux problématiques, pour l’instant non résolues.
la première, c’est l’espérance d’une économie du prix de reviens kilométrique.
a ce jour, soit le surcout d’achat, soit le prix de location de la batterie du VE anihilent cet espoir.
le second, c’est de parvenir à une diminution de la pollution.
si la réduction des rejets de CO2 est effective.
par contre, en matière de rejets de particules, la combustion des moteurs n’est responsable que d’une faible partie, la majeure partie étant à rechercher du côté de l’interface chaussée/véhicule.
en fait, l’intérêt principal du VE, c’est de prendre conscience que les ressources en pétrole sont limitées, et, inégalement réparties sur la planète.
aussi et surtout de s’affranchir en partie du gouffre financier que représentent nos importations de pétrole est un enjeu majeur.
bien sur, les ressources en lithium sont aussi limitées et, inégalement réparties, mais, la batterie ne consomme pas de lithium, la perte de performances en vieillissant provient de phénomènes chimiques atteignant essentiellement la cathode ou l’anode.
ainsi, indépendamment des progrés à venir les concernant, il sera toujours possible de recycler le lithium d’une batterie usagée.
je vais terminer un peu hors sujet à propos des rejets de CO2
il ne faut pas nier l’incidence de l’activité humaine sur le climat.
pour l’instant, la seule mesurable a été celle de l’essor industriel et domestique du charbon.
la combustion massive de ce charbon rejetait des millions de tonnes de SO2 (anhydride sulfureux)dans l’atmosphère.
suite à une série de réaction chimiques, ce SO2 se transformait en minuscules goutelettes d’acide sulfurique.
pa particularité de ces gouttelettes, c’est de réfléchir très fortement la lumière du soleil, l’empêchant d’atteindre la terre, et provoquant un refroidissement très significatif de cette dernière.
ceci explique qu’à partir de la deuxième partie du 19ème siècle, et jusqu’aux années 60, nous ayons connus des hivers très froids.
l’abandon du charbon est une cause du retour à des températures plus élevées.
par ailleurs, les particules de suie en suspension dans l’air jouaient le rôle de germes de condensation (brouillard), et dans certaines circonstances favorisaient la formation de pluie.
alors, bien sur, il est possible que les rejets de CO2 réchauffent la planète, mais la consommantion des énergies fossiles, ça n’est qu’une route petite partie de ces rejets.
la principale partie c’est la conséquence de l’alimentation humaine, (rizières, bétail etc…) et par voie de conséquence du nombre d’habitants de la planète.
mais chut… ça, il ne faut pas le dire