Le Véhicule électrique pour Tous
La voiture électrique est créatrice d’emplois en France
La valeur ajouté d’une voiture électrique réalisée en France est plus grande que celle d’une voiture thermique, ce qui est créateur d’emplois.
La chaine de valeur d’un véhicule intègre la fabrication de la voiture, mais aussi le prix des carburants, d’entretien et des services que son utilisation va engendrer. La valeur ajoutée locale d’une voiture électrique locale est plus grande que celle d’une voiture thermique.
Des industriels français bien positionnés sur la chaine de valeur du véhicule électrique
En premier lieu, la fabrication des voitures électriques peu faire appel à des compétences plus locales que la voiture thermiques. De nombreux industriels français maitrisent des éléments clés de la production des véhicules électriques, par exemple :
- Renault pour les véhicules,
- Bolloré, le CEA, SAFT pour les batteries,
- Alstom, Leroy Somer, pour les moteurs électriques, voir même Michelin avec sa proposition de moteur électrique intégré dans la roue du véhicule,
- STMicorelectronics, Schneider, etc. pour les composants électroniques des véhicules et des bornes de recharge.
L’électricité produite localement vaut mieux que les importations d’hydrocarbures
Mais la grosse différence de la voiture électrique avec les véhicules thermiques porte sur la partie énergétique. Le retombées en terme d’emplois de l’importation massive de pétrole pour les voitures thermiques sont maigres et ne portent que sur le raffinage et la distribution. La production d’énergie pour la voiture électrique est-elle en grande majorité locale. La production et la distribution d’électricité pour la voiture électrique présente un levier important de création d’emplois. Mieux, cette valeur ajoutée locale permet une redistribution locale des flux monétaires, qui irrigue ensuite l’économie avec un effet multiplicateur. Cela se traduit par d’autres créations d’emplois dans les services par exemple.
Les créations d’emploi avec un parc automobile de 10 millions de voitures électriques et hybrides
D’après une étude Enerdata.
Hypothèse Basse | Hypothèse Haute | ||
Effet sur la production automobile | Production de voiture électriques | -17 000 | 29 000 |
Production de voitures hybrides | -18 000 | 31 000 | |
Impact sur le secteur de la production d’énergie | Production d’électricité | 29 000 | 36 000 |
Emplois perdus dans le secteur des carburants | -10 000 | -10 000 | |
Conséquences des flux monétaires préservés sur le territoire dans les services | Services publics, Consommation, secteur tertiaire, etc. | 39 000 | 259 000 |
Total | 23 000 | 345 000 |
Selon une hypothèse médiane, un par automobile de 10 millions de véhicules électriques pourrait créer 200 000 emplois en France.
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7 octobre 2013 - 11 h 44 min
Pour être complet il faudrait également ajouter les emplois de la filière hydrogène en cours de développement; le recours aux piles à combustible H² apportera aux véhicules l’autonomie électrique indispensable à leur essor.
7 octobre 2013 - 13 h 12 min
Cette étude ne prend pas en compte les transferts de technologies ou d’usines. Ainsi, tant que les VE marche de niche sont construits a quelques centaines d’exemplaires/mois.
10 millions sur les routes implique une fabrication de masse, et là , adieu les usines en France.
Pour ce qui est des énergies fossiles, le provisoire parc nucléaire français contribuera c’est vrai a réduire les importations, mais, tel n’est pas le cas dans la plupart des pays.
Quand aux énergies renouvelables, tout reste a faire pour parvenir a stocker l’énergie produite, et la rendre disponible au moment adéquat.
Par exemple, la journée, vous roulez avec votre voiture électrique, et vous devez donc la recharger la nuit.
La nuit, la production photovoltaïque est nulle, et, le vent qui anime les éoliennes ralentit ou s’arrête, car il n’y a plus la chaleur du soleil pour alimenter les courants thermiques atmosphériques qui les font tourner.
Pour l’instant, ce qu’il y a de positif dans la micro-bulle de la voiture électrique, c’est que la recherche sur les batteries s’est fortement accélérée.
Si cette recherche ne s’obnubile pas a vouloir produire des résultats a court terme (c’est malheureusement souvent le cas), alors, dans peut-être dans une dizaine d’années, apparaitra une technologie mature, pouvant déboucher vers un marché de masse.
9 juillet 2014 - 16 h 30 min
Il serait également intéressant, pour le principe, de savoir qui a financé cette étude ?