Le Véhicule électrique pour Tous
- Accueil
- Actualités
- Marques et Modèles
- Historique
- Le Dossier VE
- Acheter
- Réserver un Essai
- Forum

Le Véhicule électrique pour Tous
Les besoins de production d’électricité pour la voiture électrique ne sont pas directement proportionnel à la taille du parc de véhicules électriques. Nous allons même voir dans cette partie que la voiture électrique peut aider à optimiser les investissement dans la production d’énergie.
Il convient de vérifier précisément les usages de la voiture électrique pour appréhender son impact sur la production d’énergie. La particularité de l’électricité, c’est qu’on ne sait pas la stocker en grande quantité. Il faut donc en permanence ajuster l’offre à la demande. Or, cette demande varie fortement en fonction de la température, de l’activité économique, de la durée du jour et de la nuit,…
La consommation d’électricité est donc irrégulière et la production doit s’y adapter.
En prenant l’année 2008, nous pouvons dresser les variations de consommations d’electricité suivantes :
Naturellement, le parc de production d’électricité doit être dimensionné pour répondre à la demande lorsque celle-ci est la plus importante, c’est-à -dire le jour d’hiver le plus froid. Pour tous les autres jours de l’année, le parc est surdimensionné (sans prendre en compte les opérations de maintenance estivales, …). Ainsi, consommer un kilowattheure de plus en hiver nécessitera un investissement colossal car il faudra construire une nouvelle centrale thermique. En revanche, consommer 500 000 MWh n’induira que des coûts variables de production d’énergie, sans qu’il n’y ait besoin de construire de nouvelles centrales électriques. On comprend alors la philosophie des tarifs heures pleines / heures creuse, ou encore des changements d’heure : déplacer certains postes de consommation dans le temps pour lisser au maximum la courbe de consommation.
Concernant notre véhicule électrique, la question est évidemment de savoir à quel moment il sera branché, c’est-à -dire à quel moment le vehicule electrique soutirera de l’énergie au réseau. La voiture électrique est principalement faite pour couvrir des trajets domiciles / travail. Nous pouvons supposer que le véhicule electrique est rechargé la nuit lorsqu’il est au domicile, pour être prêt le matin, et éventuellement en milieu de journée sur le parking du lieu de travail. De par sa nature et son usage, la voiture électrique ne participe donc pas fondamentalement à une augmentation de la capacité totale de production d’énergie. Bien au contraire, le véhicule électrique concourt à lisser la demande en énergie, c’est-à -dire qu’il pourra permettre d’améliorer le taux d’utilisation des centrales de production d’électricité existantes. Dans la mesure où la charge des voitures électriques est pensée, cette innovation peut être de nature à permettre un meilleur amortissement des investissements dans les centrales. On peut même imaginer que la voiture electrique induise une baisse des coûts de l’énergie électrique. Quoi qu’il en soit, il est important de tordre le cou à l’idée reçue que la voiture électrique va demander la construction de centrales électriques à grande échelle.
Et si, au contraire, la voiture électrique permettait de diminuer les capacités de production d’électricité ? Nous avons mis en évidence que le problème de l’électricité était l’impossibilité de la stocker. Or, le véhicule électrique, c’est aussi une batterie ! Il est donc possible d’imaginer que la charge de la voiture électrique soit intelligente : les voitures pourraient servir de stockage tampon pour limiter les variations de consommation. Lorsque la demande est faible, comme la nuit, les véhicules électriques sont chargés au maximum pour éviter les surproductions. A l’inverse, lors de brefs pics de demande, les voitures électriques pourraient décharger quelques kilowattheures sur le réseau pour gommer ces pointes. Par cette démonstration, nous venons d’économiser la construction d’une centrale nucléaire ! Nul doute que l’investissement dans un réseau intelligent de ce type, qui fait communiquer la demande avec les voitures electriques connectées, est moindre, comparé au coût de développement et de construction d’une centrale nucléaire.
La voiture électrique s’intègre donc dans des problématiques de stratégie énergétique complexes. Évidemment, la stratégie qui consiste à faire une règle de 3 entre la consommation en énergie des véhicules électriques et les besoins de production est totalement erronée. Dans le détail, l’impact énergétique de la voiture électrique sera différent pour chaque pays concerné en raison des spécificités des stratégies adoptées. Par exemple, au Danemark, l’électricité éolienne produite correspond à 80% de celle consommée. Cette source d’énergie est pourtant très intermittente. Le Danemark importe donc beaucoup dès qu’il n’y a pas de vent, et exporte le reste du temps. Nul doute que ce pays serait très intéressé par le développement du véhicule électrique basé sur un réseau de charge intelligent. Ainsi, la voiture electrique serait là le meilleur des outils pour valoriser cette électricité verte et renouvelable.
Postez votre commentaire et/ou posez une question ou un sujet sur le forum des utilisateurs de voitures electriques
26 juillet 2010 - 13 h 50 min
Le raisonnement est incomplet et c’est dommage, car c’est le seul point noir du véhicule électrique : L’infrastructure de charge. Produire suffisamment d’électricité pour compenser la consommation de pétrole n’est clairement pas envisageable. Les véhicules diesel (en France) mange 32MTep et les véhicules supercarburant, environ 8MTep. Ca fait 40MTep au total, uniquement pour les véhicules (source UFIP).
1Tep=11628kWh
40MTep=465,15x10exp(6)MWh
1EPR=1600GW de puissance, cad 14x10exp(6)MWh annuel (sans perte et à pleine puissance!!!!)
1Eolienne offshore=5MW, cad 15x10exp(3)MWh annuel
1m2 de panneaux photo=0.12MWh annuel (pour les meilleurs)
Il faudrait donc, pour compenser la consommation annuelle des véhicules en France :
33 EPR ou 31000 eoliennes offshore ou 4 milliards de m2 d’eolienne.
Oublions les 33 EPR, car c’est reporter le problème du pétrole sur l’uranium. Les 4 milliards de m2 de panneaux ne sont pas envisageables. La France vise 5000 à 6000 MW (1000 eoliennes 5MW) pour l’eolien offshore d’ici à 2020. CQFD !
Pourquoi ne pas conclure simplement en disant que nous vivons au-dessus de nos moyens énergétiques, et que la seule solution est l’économie. La mauvaise habitude du véhicule particulier thermique pour aller chercher du pain nous amène tous droit dans le mur.
3 octobre 2012 - 12 h 28 min
Bonjour,
Votre raisonnement est fondés mais incorrecte, vous partez du postulat qu’un véhicule électrique consomme autant qu’un véhicule thermique or sa n’est pas exacte, on parle de rendement du véhicule électrique supérieur à 80% vraisemblablement 90% sans comptez les pertes en ligne et le rendement des centrales électrique, un chiffre plus généralement admis pour produire l’électricité d’un parc entièrement composés de véhicule électrique en France, c’est une quinzaine de réacteur nucléaire, bien loin des 33 que vous préconisez donc.
Cordialement,
26 juillet 2010 - 23 h 20 min
Le constat est vrai : le développement de la voiture électrique doit être lié au fait de repenser notre consommation de la mobilité. Je pense que le développement de transports écologiques comme le véhicule électrique sont de nature à faire prendre conscience que le transport à un impact sur l’environnement et donc inciter les gens à se remettre en question. En conséquence : développer la voiture électrique aide le transport vert. ça fiat bouger le rapport à la mobilité. les choses ne peuvent pas rester en l’état.
Ensuite si je lis bien la page, la simple règle de trois n’est pas valable pour déterminer la production d’électricité énoncée dans le commentaire ci-dessus, donc l’argument des 33 EPR est simpliste et déjà réfuté dans l’article.
Enfin je crois que les objectifs sont de 20% de part de marché pour le véhicule électrique. Donc ça n’a pas vocation à remplacer toutes les voitures.
Nous vivons effectivement au dessus de nos moyens énergétiques et il faut évoluer dans notre rapport au véhicule individuelle. Le véhicule électrique contribue bien à cela!
Fab
17 septembre 2010 - 13 h 35 min
Bonjour.
Pourrais-je avoir votre source sur cette affirmation :
« Le Danemark est (…) intermittence du vent »
Merci
28 novembre 2010 - 20 h 42 min
Bonjour, je voudrais savoir de combien de temps est daté un tableau chiffré. Il s’agit de celui de la partie III titré : « Emissions de carbone des pays européens pour la production d’électricité »
28 novembre 2010 - 20 h 44 min
Mes excues, c’est celui de la partie II
29 novembre 2010 - 14 h 18 min
Il me semble que les données sont tirés de documents de la commissions européenne. Des recherches sur ces sites officiels pourraient vous apporter plus de précisions sur leur étude…
30 novembre 2010 - 16 h 03 min
Merci c’est gentil
28 octobre 2011 - 9 h 42 min
TIM : 1 EPR = 1600 MW et non GW mais tu arrives au bon résultats 33 EPR.
TU écris « nous vivons au-dessus de nos moyens énergétiques » ! Oh que non ! Nos moyens énergétiques sont immenses si l’on récupère l’énergie solaire.
28 octobre 2011 - 9 h 45 min
Si l’on équipait en France 80% du sol bati en panneaux solaires de rendement 21% (actuellement en vente depuis peu chez Sunpower), on produirait suffisamment d’énergie pour tout ce qui est consommé en France :
plus besoin de pétrole de gaz, de nucléaire…
Et le soleil c’est encore gratuit pour les 5 prochaines milliards d’années !
13 avril 2012 - 15 h 30 min
En effet, nos besoins energetiques sont l’equivalent de 1% de la surface du globe couvert de panneaux solaires. J’ai bien ecrit un pour cent.
Salutations
13 avril 2012 - 18 h 05 min
ça parait quand même absolument énorme 1%. Il faudrait couvrir bien plus que l’intégralité des toitures de bâtiments existants, non?
3 décembre 2011 - 15 h 43 min
Tim,votre raisonnement est erroné.Vous partez du fait que la consommation d’un VE serait équivalente à celle d’un thermique.C’est faux du fait des rendements moteurs différents.Un électrique consomme bien moins qu’un thermique surtout en ville d’ailleurs.Ensuite grace aux réseaux intelligents, et sachant qu’un véhicule n’est utilisé qu’une très petite partie d’une journée,le véhicule électrique verra sa batterie mise à contribution en heures pleines et se rechargera en heures creuses,d’où lissage de la production.Avec 30 millions de véhicules connectés vous obtenez une consommation nationale quasi stable sur toute la journée:le rêve d’EDF !D’où investissements dans le solaire et l’éoliens devenus très interessants !
12 octobre 2012 - 12 h 09 min
le contenu de l’article, et, tous les commentaires qui ont suivis contiennent une part de vérité, mais, tous ont des failles.
le lissage de consommation électrique dont il est question dans l’article ne prend pas en compte qu’en période hivernale, même les horaires « creux » posent problème.
et, que réduire la durée de charge, augmente dans la même proportion la puissance instantanée nécessaire, et, cela, ni l’infrastructure réseau, ni les installations domestiques n’y sont adaptés.
transformer des tep en kw, et, se baser sur cette formule pour calculer le besoin est un calcul incomplet, il faut y ajouter une correction très importante, celle du calcul « du puit à la pompe », et, cela revient à minimiser très fortement le premier résultat.
il y a un problème, et un ensemble de solutions.
c’est l’addition du nucléaire, de l’hydraulique, de l’éolien, du photovoltaïque, du pétrole et gaz qui fourniront l’électricité nécessaire.
il faut se dire aussi, que le parc automomile mondial mettra de 30 à 40 ans à muter, et, que pendant ce temps, de nouveaux progrés peuvent faire avancer vers une production électrique « propre ».
les « gisements » inexploités sont encore nombreux, telle l’énergie des vagues, des mini centrales au fil de l’eau dans certains fleuves, les éoliennes d’altitude etc…
pendant le même temps, l’habitat grand consommateur d’énergie aura considérablement reduit sa part de consommation…
21 décembre 2012 - 14 h 23 min
je suis plutot d’accord.
J’ai fait ma propre évaluation
en calculant la conso électrique équivalente totale (que j’évalue à 110 TWh par an sur la base du traffic routier actuel : km et conso moyennes) et avec un profil de consommation que je ne peux montrer ici qui se base sur :
1) les charges se font essentiellement à domicile
2) ont une durée moyenne de 4 heures
3) débutent progressivement de 17H jusqu’à 22H (après les gens sont couchés)
alors, les jours froids d’hivers entre 18H et 22H posent un très gros problème. avec un pic de surcosommation d’environ 30000 MW
Se focaliser sur le systeme heure creuse me semble même extrement dangereux : Car si tous les usagers se mettent à charger leur voiture au même moment, où est le lissage ????
pour moi, la voiture électrique n’est pas une solution viable, en tout cas pas avec notre mode de consommation actuel
21 décembre 2012 - 14 h 32 min
Pourquoi la charge en heure creuse se ferait au même moment. C’est très contradictoire avec le système des heures creuses et le smart-grid, non?
21 décembre 2012 - 16 h 39 min
le système heure creuse démarre à 22H aujourd’hui
la commande est envoyée aux compteurs qui « activent » certains équipements : les chauffes-eau électrique essentiellement
Il n’y a pas d’étalement à ma connaissance
On peut effectivement imaginer de répartir les commandes heures creuses (ie envoyer des commandes à des heures différentes) par zone géographique pour atténuer le pic.
et en particulier pour étaler la consommation durant la nuit car la tranche horaire 2H-6H est vraiment creuse
cela impose un surplus de complexité au système mais pourquoi.
Toutefois :
Il faut quand même veiller à ce que l’eau soit chaude le matin (et cela peut prendre 4 à 6 heures pour chauffer un ballon)
Chaque utilisateur doit avoir le loisir de recharger à n’importe quelle heure de la journée, ce qui est contraire au système heures pleines/creuses.
=> je modère donc ma remarque sur les heures creuses
néanmoins, le système heures pleines/creuses n’est pas une obligation aujourd’hui. et naturellement, les particuliers auraient tendance à brancher leur voiture en rentrant chez eux le soir sur des prises non pilotées.
de même que pour des branchements collectifs (ie non indivuduels), il semble difficile d’imposer les heures creuses, chacun ayant des besoins différents.
===> Mais il y a là une grosse part de « culturel » et de comportements humains qu’il est difficile d’anticiper aujourd’hui :
qui s’abstient aujourd’hui d’allumer la lumière, les plaques électriques, la TV … quand il rentre chez lui le soir à 19H ????
22 décembre 2012 - 17 h 02 min
Las tarifs heures creuses d’EDF varient dans chaque communes. Chez moi c’est 23h. Elles sont parfois la nuit, mais aussi le matin ou l’après midi. Le but c’est évidemment d’éviter que les chauffe-eaux de toute la France démarrent en même temps. Ils ont quand même fait des études les gens d’EDF 😉
Dans un réseau intelligent, chaque kW consommé pourrait se faire à son vrai coût. Par exemple 1c€ la nuit l’été et 1€ pendant la pointe hivernale… Chacun adapterai ainsi sa consommation et la demande globale serait lissée…
26 décembre 2012 - 7 h 48 min
poyr répondre à anaelle
1) le système heures creuses aujourd’hui ne lisse pas grand chose. c’est essentiellement une pompe à fric déguisée
2) le cout du kwh ne varie pas dans ces proportions : quel est le vrai cout ???.
3) admettons que l’on fasse payer très cher les heures de pic, ok ce serait incitatif mais très pénalisant pour ceux qui se chauffent à l’électricité (et socialement injuste …)
4) l’être humain supporte mal les contraintes et le lissage ne se ferait jamais vraiment
==> l’article me semble très optimiste en ce sens.
La seule conclusion à apporter est : la VE est de nature à accroitre la consommation d’énergie électrique (environ 25% de plus) ce qui demanderait soit de nouvelles centrales nucléaires soit au mieux un surplus de production des centrales au charbon, gaz et fioul (sachant que l’on ne peut rien demander de plus à l’hydrolique)
26 décembre 2012 - 12 h 11 min
Bonjour,
Il y a du vrai à chacun de vos points mais je ne suis pas d’accord avec tout. Si on répond à chacun :
1 – C’est pamphletique mais pas un argument. Je pense qu’il contribue à lisser.
2 – Les prix des marchés spot et longs termes sont sur le site Powernext. C’est une bonne approche du vrai coût je pense.
3 – Non, ce serait simplement juste pour ceux qui ne se chauffent pas à l’électrique… il y a une injustice sociale à faire subventionner le confort des uns par les autres. Un chauffage électrique peut très bien s’éteindre entre 19h00 et 20h30 sans que la pièce devienne complètement inconfortable. Enfin les tarifs sociaux sont une réduction en pourcentage… pas vraiment de rapport avec le sujet.
4 – L’être humain comprend très bien l’argument du porte monnaie. Il peut râler, se cacher en mettant en avant des arguments dit sociaux pour défendre son intérêt particulier mais évolue quand il y a un coût en face. Il s’agit simplement de donner un prix à une externalité négative…
27 décembre 2012 - 10 h 46 min
Bonjour,
1- hors chauffe eau, quelle application est réellement pilotée par le signal heure creuse ?
quel % de la production cela représente t-il ?
EDF pousse cet abonnement alors que son intérêt financier pour le particulier est rare du fait du surcout de l’abonnement et donc interessant pour EDF
EDF aimerait se débarrasser du tarif tempo, la politique d’EDF aujourd’hui n’est pas d’inciter au lissage mais d’accroitre le CA
3- je ne vois pas comment on pourrait distinguer tel ou tel type de consommation ? sauf à être extremement intrusif et à installer des équipement spéciaux partout. Ce serait la porte ouverte à des fraudes massives …
4- l’argument du porte monnaie, c’est plus ou moins vrai. La facilité l’emporte souvent sur la raison. sauf à mettre des tarifs TRES prohibitifs, mais alors ce serait négatif pour le développement du VE.
Reste un point non soulevé : les Taxes. La TIPP représente environ 20 Md; Je vois difficilement l’état faire une croix dessus
27 décembre 2012 - 13 h 58 min
Le déficit de la balance commerciale de la France était en 2011 de 70 milliards d’euros. L’argument sur le budget (TIPP) ne tient pas devant celui de la balance commerciale…
10 janvier 2013 - 13 h 25 min
Fabrice, concernant la taxation TIPP, votre remarque n’est elle pas en contraction avec votre propre article « La voiture électrique taxée aux Etats-Unis
« .
Aujourd’hui 25 MdE représente une part importante des recettes de l’état et il faudra bien y trouver un moyen de substitution.
Le VE est aujourd’hui une niche fiscale marginale.
Et elle ne perdurera que tant qu’elle restera marginale.
En parlant de contradiction, il en est une autre assez flagrante dans le rapport qu’entretien l’état aux énergies :
Avec le RT 2012, les nouvelles constructions ne pourront guère plus utiliser l’électricité comme moyen de chauffage. On note bien une volonté de réduire les consommations d’électricité au profit du gaz.
Pourtant, l’état encourage le VE …
où est la logique ?
9 novembre 2012 - 13 h 07 min
En France : 47 Mtep (Million de tonnes d’équivalent pétrole) brûlent dans les moteurs thermiques de nos véhicules, 39 Mtep s’en vont en fumées chaudes et polluantes… 47 Mtep qui, brulées dans des centrales thermique moderne, permettraient de produire 30 Mtep sous forme d’électricité et de chaleur cogénérée, de capter et recycler le carbone… De quoi alimenter un parc automobile électrique (10Mtep) et de sortir du nucléaire (20Mtep)… le temps d’interdir les véhicule à moteurs thermiques et de construire ces centrales chaleur ! Un bon challenge en moins de cinq ans…
29 novembre 2012 - 18 h 17 min
Bonjour, comme cela a déjà été exprimé l’article fait l’impasse de la réalité de la consommation qu’il sera difficile de « faire passer dans les trous de la courbe ».
D’après un calcul simpliste et en considérant que le rendement d’un litre d’essence passe de environ 30% sur une voiture thermique à 80% sur un véhicule électrique il faut ajouter 40% de la capacité de la production annuelle. 37 millions de vélicules … Donc il faudra bien ajouter des centrales nucléaires … environ une dizaine d’EPR. Sommes nous bien conscient de cela ?
Pour ma part j’ai le sentiment que le biogaz et le bio-pétrole sont bien plus d’avenir que du 100% électrique. Mais un 10% ou plus de véhicules électriques cela est de bon sens.
Pour finir l’écologie doit être traitée de façon globale et il n’y a pas assez de « lithium » sur la planète pour équiper tous le monde.
21 décembre 2012 - 14 h 34 min
Ok avec vous
je n’arrive pas tout à fait aux même chiffres que vous :
conso actuelle par an : 490GWh
conso évaluée pour le parc automobile complet : 112GWh
donc ca me fait entre 20-25% de capacité à ajouter
Mais dans les faits, ceci est faux puisque la consommation ne peut être parfaitement lissée.
Selon ma propre évaluation, il faudrait en pic environ 30000 MW de plus, à comparé au record de consommation de 100500MW soit 30% de capacité de plus.
L’un dans l’autre, à quelques % près le constat est le même.
Le 100% électrique est une utopie.
On peut imaginer greffer un panneau solaire sur le toit de chaque voiture. Mais à 100W le m2, on ne va pas très loin
(et tout cela sans regarder le cout financier de ces technologies et le cout en matières premières comme vous l’indiquez justement)
20 mai 2013 - 19 h 59 min
une Zoé parcoure 150 km avec 22Kwh donc pour 1000km/mois elle a besoin de 5Kwh/jour. Si 10% du parc passe en électrique soit 3 millions de voitures il faut 16 000 000Kwh/j.
Si une tranche de nucléaire produit 1 000 000 Kw (ou 1 Gw) , en 8 heures creuses elle produit 8 000 000Kwh. Donc 2 tranches suffisent. C’est rien !
21 mai 2013 - 23 h 15 min
… et en heures creuses!
21 décembre 2012 - 16 h 18 min
Des pommes et des poires.?
Lorsqu’on met un litre carburant dans une voiture, c’est selon les sources, c’est déjà au moins l’équivalent d’un I,5l si pas autant si on compte l’énergie pour extraire, raffiner, distribuer.
Lors de la combustion, disons que 6O% de l’énergie s’en va sous forme de chaleur perdue, sauf dans la cogénération. L’équivalent énergétique d’un litre de carburant est de l’ordre de 9kW. Une voiture électrique peut se contenter de plus ou moins I5O watts/km. Charger une voiture avec du nucléaire est-ce cohérent? Si ça l’est on n’est pas prêt. Au Japon se développe le concept de voiture unité énergétique dans laquelle on peut reprendre de l’électricité stockée en heures moins critiques. N’oublions pas les milliards de M3 de méthane découverts en Sibérie, en Norvège et la possibilité de le doper grâce à l’H2 produit pendant les heures creuses du nucléaire, solaire, éolien ou autre. En plus les progrès avancent : Stockage de l’énergie sous forme solide MgH2 de Mac Phy Energy. Les cellules solaires s’achètent au kilo. Le problème, c’est l’incapacité des incapables publics, normal, mon mandat sinon rien- à anticiper ou à être en phase avec la nécessité, bref 4O ans de retard depuis I973 depuis le choc pétrolier.Les solutions seront sans doute plurielles et interconnectées, mais un cogénérateur de secours, (type Honda inverter) permettant d’alimenter la maison et de charger la batterie de la voiture ou cette solution pour un ilôt d’habitations ne semble pas du luxe.
18 mars 2015 - 23 h 43 min
En moyenne, un Français parcourt 31 km par jour. Une voiture consomme environ 200 Wh/km. Si l’on prend les hypothèses gouvernementales qui estiment à 2 millions le nombre de véhicules électriques à horizon 2020, nous arrivons aux chiffres de consommation suivants : 31 km x 200 Wh/km x 365j x 2 millions = 4,5 TWh, soit moins d’1% de la consommation totale d’électricité française.
D’ici là , part d’énergie éolien-hydraulique atteindra les 20%. (13.5% aujourd’hui)