Le Véhicule électrique pour Tous
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Le Véhicule électrique pour Tous
A la fin des années 1990 et au début des années 2000, le véhicule à hydrogène a été érigé comme la voiture du futur et comme principale alternative aux modèles thermiques. La mode de l’hydrogène a complètement éclipsé les avancées des voitures électriques, si bien qu’elle aurait pu figurer sur le banc des accusés de la mort du véhicule électrique.
La pile à combustible stocke de l’énergie comme le fait une batterie, mais sous forme d’hydrogène. Elle fait réagir du dihydrogène (H2) avec du dioxygène de l’air (O2) pour former de l’eau et de l’énergie électrique.
Propulser des véhicules en ayant pour seules émanations de l’eau semble prometteur. Au début des années 2000 les constructeurs automobiles ont donc convaincu l’opinion qu’il était bien plus pertinent de supporter la propulsion à l’hydrogène que la voiture électrique.
En réalité la propulsion à l’hydrogène s’avère coûteuse et encore aujourd’hui trop peu efficace sur le plan énergétique :
● extraire l’hydrogène à partir de l’air ou de l’eau demande deux fois plus d’énergie que l’utilisation des batteries de la voiture electrique,
● le coût des cellules hydrogène est aujourd’hui d’environ 100 000 €. La technologie est bien plus coûteuse que les batteries electriques et n’a aucune viabilité sur le marché,
● la place nécessaire au stockage de l’hydrogène est importante. L’hydrogène doit être stocké à -250°C sous forme liquide et les cellules sont trop volumineuses pour être intégrées aux voitures,
● l’hydrogène est très cher à produire, bien plus que l’énergie des voitures électriques
● l’infrastructure de distribution de l’hydrogène est à construire. La voiture électrique à l’avantage de pouvoir être déployé en partie sur le réseau électrique existant (charge à la maison ou au travail). Pour la voiture à hydrogène, il faudrait nécessairement un important réseau de distribution,
● les technologies concurrentes, comme les voitures hybrides ou électriques, ont des marges de progression au moins aussi importantes que celles de l’hydrogène.
Le véhicule à hydrogène a donc jusqu’ici été essentiellement propulsé par le vent de la communication, parfois pour mettre du plomb dans l’aile aux autres alternatives, comme le véhicule électrique. Au final, il est aujourd’hui plus rentable d’utiliser l’électricité d’une vraie batterie que de produire de l’hydrogène à partir de l’électricité pour générer à nouveau du courant dans une voiture. Toutefois, des évolutions autour de la production d’hydrogène (rendement, couplage avec l’énergie du foyer, …) laissent penser que la voiture à hydrogène puisse devenir une solution crédible sur le marché automobile à l’horizon 2020. La voiture à hydrogène sera donc peut être une évolution des motorisations électriques…
Voici une vidéo sur la voiture à hydrogène :
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27 septembre 2011 - 12 h 34 min
Le problème de la voiture électrique, c’est son autonomie, et c’est là que l’hydrogène devance l’électrique. Sans parler des couts d’élimination des batteries pour le véhicule éléctrique. Et comme d’habitude les constructeurs français ont fait le choix de l’électrique alors que les grands constructeurs mondiaux développent des prototypes hydrogène depuis quelques années. Les 4 prochaines années seront fatales pour ceux qui auront faits le choix de l’électrique qui restera un micromarché(rappelez-vous de la peugeot 106 électrique), personne s’en rappelle, c’est normal, vu le succès qu’elle a eu.
9 février 2012 - 22 h 38 min
Votre attachement au projet de voiture électrique vous empêche de prendre du recul :
L’hydrogène sera la solution de stockage de l’énergie, notamment par les sources d’énergie renouvelable tel que l’éolien et le solaire. Ces sources sont par nature intermittentes et elles produisent donc de l’électricité à des moments où la demande est faible ou très faible. Dans ce cas produire de l’hydrogène (par électrolyse de l’eau, je ne sais pas pourquoi vous parlez d’air ?) ne coûte rien ou presque. De plus des solutions de stockage sont forme d’hydrure de magnésium sont entrain de voir le jour, abolissant tous les problèmes de volume, température et dangerosité liés au problème du transport d’hydrogène. Cependant, il est vrai les piles à combustibles sont encore très chères, mais là encore des solutions sont entrain de voir le jour…
15 février 2012 - 13 h 06 min
Il me semble que cet article est incomplet, car, à ma connaissance, il existe 2 type de moteurs à hydrogène : Le véhicule éléctrique à pile à combustible que vous décrivez, mais aussi le moteur à hydrogène à combustion interne de la BMW Hydrogen 7. Je pense qu’il serait utils de rédiger la seconde moitié de votre article.
16 septembre 2012 - 15 h 20 min
compresser de l’hydrogène à 350 ou 700 bars, pour le transformer en électricité dans une pile à combustible avec un rendement dérisoire.
ce n’est en rien un progès écologique
si en plus, on utilise comme carburant du méthanol, ou autre hydrocarbure pour fabriquer l’hydrogène; vaut mieux ne rien changer à nos voitures d’aujourd’hui.
1 octobre 2012 - 18 h 28 min
Il serait intéressant que vous actualisiez cet article au moment ou de nombreux constructeurs préparent et annoncent la mise sur le marché de véhicules électriques à pile à combustible dès 2015.
La France a pris du retard dans ce domaine en se concentrant uniquement sur les véhicules électriques à batterie. Pourtant les véhicules électriques à pile à combustible (hydrogène) seront très utile en complément des premiers.
Voici quelques remarques :
1) Il n’est plus question de stocker l’hydrogène sous forme liquide, mais pressurisé à 700 bars ou même à basse pression dans des hydrures métallique. (Liaison de l’hydrogène à un alliage métallique). Cela a déjà été réalisé par Mercedes dans un concept car capable de rouler 1000 km avec une recharge d’hydrogène basse pression.
2) Le rendement énergétique global de la production et l’usage de l’hydrogène dans une voiture à pile à combustible est bien meilleur (+30 à 40 %) que celui d’une voiture à combustion interne. Même si on produit l’hydrogène à partir du pétrole !
Et on peut le produire à partir d’énergies renouvelables pour lisser la consommation du réseau électrique.
Actuellement, les voitures électriques à batteries sont très chères pour des performances très basses. Elles ne se vendent pas. On ne voit pas de solution miracle quant aux batteries.
Attendons la commercialisation des voitures électriques à pile à combustible dès 2014 (Toyota Prius hydrogène) et 2015 (Mercedes classe B hydrogène), et autres modèles commerciaux prévus dès 2015 chez GM, Honda, Hyundai, Nissan… pour voir la réaction du marché.
3) Nous aurons besoin des deux technologies pour la voiture électrique: batterie et pile à combustible.
La voiture électrique à batterie, comme deuxième voiture peu chère (ce qui reste à faire), pour les petits trajets, ou en autopartage, cela peut marcher, et même très bien se vendre .
Par contre, comme voiture principale, pour les longs trajets, pour les voitures familiales, la voiture électrique à pile à combustible est probablement mieux adaptée. Pour les camions aussi bien sûr, et les trains, bateaux…
Ces deux types de voitures électriques se complètent.
D’ailleurs, les voitures électriques à hydrogène seront probablement aussi des hybrides rechargeable, capable de rouler une vingtaine de kilomètres à partir de leur batterie chargée sur le secteur (efficacité énergétique maximale), la pile à combustible prenant le relais de l’alimentation électrique une fois la batterie déchargée.
Elles seront donc à la fois supérieures aux voitures à combustion interne (efficacité énergétique, silence, pas de rejet polluant, prix de la recharge) et aux voitures à batterie ( recharge possible sur la prise pour les 20 premiers kilomètres, autonomie grâce au réservoir d’hydrogène, plein d’hydrogène en 3 minutes.)
4) Au sujet de la distribution de l’hydrogène, il serait intéressant de présenter la possibilité de produire de l’hydrogène « on site » sur le lieu même de la station essence par connexion au réseau électrique. Cela est déjà fait dans de nombreuses station hydrogène en Californie, en Angleterre, dans les pays nordiques…
N’oublions pas qu’il s’agit d’adapter des stations services en ajoutant une nouvelle pompe pour l’hydrogène comme on l’a fait pour le GPL; ce qui n’est pas délirant comparativement à l’installation de millions de bornes de recharges. (Il faudra faire les deux: stations hydrogènes et bornes de recharge; L’Allemagne et d’autre pays européens ont déjà commencé.)
5) Les voitures électriques à pile à combustible sont déjà sur la route, comme la Honda FCX Clarity en leasing en Californie http://automobiles.honda.com/fcx-clarity/, comme des voitures de flotte en test aux USA, au Japon, en Europe (mais pas en France …)
6) Que fait la France ? ! ?
La France a des atout dans ce domaine (Notamment projets CNRS pour le stockage de l’hydrogène à basse pression, Electricité peu chère, Air Liquide qui a toutes les compétences pour déployer un réseau de stations etc…)
Pourtant, la France est à la traîne dans ce domaine, ce qui ne sera pas bon pour les constructeurs français.
Alors que d’autres constructeurs planifient, construisent (Mercedes à Vancouver) déjà leurs usines pour la série, les constructeurs français semblent négliger totalement cette technologie !
Renault pourra « pomper » la technologie pile à combustible de Nissan (commercialisation par Nissan vers 2015) et proposer ses voitures électriques en version hydrogène.
PSA devra trouver des alliances dans ce domaine, Il a au moins déjà développé un hybride et commercialisé des voitures électriques.
Un coup de pouce médiatique et politique serait bienvenu !
Il faut profiter de ce saut technologique pour créer de l’activité en France.
Sinon, la transition risque d’être brutale et de conduire à de graves problèmes sociaux pour ce secteur …
(Par exemple : La Francaise de Mécanique, qui produit moteurs à combustion , boîtes de vitesses pour les usines françaises, que va-t-elle produire ? Rien…)
Faisons connaître les voitures électriques à pile à combustible en France ! (même s’il n’en existe pas encore de française)
7 décembre 2012 - 12 h 43 min
Bonjour , moi je vous dis, hélas , pour la France et pour sa politique du véhicule propre et non polluant , les grands groupes pétroliers ne veulent rien lâcher ! ! ! Donc on prendra un très grand retard ,je le dis depuis l’an 1990 , pour le véhicule 100 ..% électrique ….et vous voyez 22 ans 2 % des ventes, hybride comprises , après ce qui se passe en France ! ! ! la baisse des ventes , le mauvais chiffre du chômage et cela va continuer , la production des voitures thermiques en baisses , et la production de la voiture 100 % électrique populaire , avec un prix d’achat raisonnable et une autonomie supérieur stagne ! ! !Bien sur il faut penser à la voiture des années futures ,mais je pense avant tout ,à la pollution de la planète toute entière ,avec les changements climatiques sont là , et qu’il est plus qu’ urgent que tous les dirigeants de notre belle planète s’ont inquiètent ! ! ! C’est pour cela que je me suis permis d’envoyer un simple projet sur les véhicules 100% électrique à notre Ministre Arnaud Montebourg et il est très occupé , alors on attend ! ! ! moi cela fait plus de 30 ans que je dis que l’on joue avec le feu avec notre planète , mais quand le ciel nous tombera sur la tête , il sera temps de faire des prières ! ! !
7 décembre 2012 - 21 h 30 min
voiture électrique »hybride électrique-H2. le lithium reste cher et les ressources sont limitées
Du nucléaire pour rouler en bagnole:non merci.
Par contre, le photovoltaïque permet de recharger sa voiture et on pourra bientôt utiliser de l’hydrure de magnésium MgH2 (invention française sans danger) + pile à combustible pour augmenter l’autonomie. Quand vous aurez fait l’effort, au milieu du gué,nos excellences vous tireront commes des lapins avec une rafalle de taxes… A bon entendeur, voyez ce qui est arrivé avec le PV en france et en Belgique. L’élevage qui rapporte le plus aux pétroliers et à l’état, ce sont les pigeons.
Roulez carrosse.