Le Véhicule électrique pour Tous
Pourquoi l’e-diesel de synthèse d’Audi est moins écologique que la voiture electrique …
Et si les efforts pour développer un véhicule écologique ne passaient pas par la voiture électrique ? Audi a développé un e-diesel de synthèse produit à partir de CO2 prometteur, mais pas totalement écologique.
L’e-diesel d’Audi fabriqué à partir de CO2 et d’électricité
Le débat sur la nocivité des voitures diesel semble être en passe d’être tranché en France. L’affaire Volkswagen amène à entrevoir la fin de l’avantage fiscal sur ce carburant et que les vielles voitures diesel vont être peu à peu bannies de nos centre-villes (et remplacées par des voitures électriques grâce au superbonus de 10 000€ !). Mais Audi pourrait apporter un éclairage différent. Le constructeur automobile allemand à mis au point l’e-diesel, qui serait bien plus écologique que le diesel issu du pétrole. L‘e-diesel d’Audi est produit synthétiquement à partir de CO2 et d’électricité, que l’on imagine d’origine renouvelable. L’e-diesel vient rejoindre la gamme des carburants alternatifs de synthèse sur lesquels Audi travaille : l’e-gazoline, de l’essence de synthèse, l’e-gaz, un méthane de synthèse et l’e-ethanol.
Le e-diesel Audi a un cycle neutre en CO2
L’intérêt écologique du e-diesel d’Audi est d’utiliser le dioxyde de carbone, gaz à effet de serre habituellement produit par la combustion des moteurs thermiques, comme une matière première. Le cycle du carburant d’Audi est alors neutre pour l’atmosphère puisque le CO2 émis par la voiture diesel correspond au CO2 capté pour la production du e-diesel Audi. Le carburant Audi présente aussi l’intérêt économique majeur pour les pays importateurs de pétrole de limiter leur dépendance aux pays exportateurs. La production national de combustible permettrait de rééquilibrer les balances commerciales européennes et de limiter la fuite perpétuelle des capitaux vers le moyen orient.
La voiture électrique éloigne la pollution des centres-ville, pas l’e-diesel
Mais l’e-diesel ne resoud pas le problème fondamental auquel la voiture électrique s’attache : la santé publique en ville et le niveau de pollution des centres urbains. L’intérêt principal de la voiture électrique réside dans le fait qu’elle n’a pas d’échappement. La pollution du véhicule électrique est externalisé aux lieux de production d’électricité. Comme pour le e-diesel d’Audi, l’électricité de la voiture électrique peut être issue d’une énergie renouvelable ou à faible niveau d’émission de carbone.
L’e-diesel de synthèse d’Audi représente une forme de stockage d’énergie électrique par la chimie, comme la batterie de la voiture électrique. La transformation de l’énergie du e-diesel Audi est neutre en carbone grâce au CO2 capturé lors de la production. C’est déjà le cas pour la voiture électrique. L’e-diesel Audi vient bien relâcher les polluants, particules et gaz à effets de serre en plein centre-ville comme toutes les voitures diesel. C’est là que le e-diesel Audi perd tout intérêt face à la voiture électrique.
L’e-diesel intéressant pour les camions, et la voiture électrique pour la ville
Le e-diesel Audi est donc une évolution absolument intéressante du carburant diesel. Il est d’intérêt majeur pour les véhicules les moins adaptés à l’électrification, comme les poids lourds par exemples. L’e-diesel est aussi d’intérêt économique pour limiter l’import d’énergie fossile. En revanche, l’e-diesel Audi n’a pas les mêmes vertus écologiques, environnementales et sanitaires que la voiture électrique.
En parallèle des recherches sur le développement de carburants alternatifs pour l’automobile, Audi à donc bien raison d’accélérer le développement de ses voitures électriques, comme l’Audi A3 e-tron ou l’Audi e-tron quattro.
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26 octobre 2015 - 8 h 37 min
Communication
La com de Audi est assez pitoyable.
Les récents événements chez VW ont mis en lumière qu’en matière de pollution masquée par un logiciel truqueur, Audi était en tête.
Ses véhicules sont en réalité les plus polluants des voitures thermiques.
Alors, son e diesel, juste l’occasion de tenter d’allumer un contre feu.
Pour l’instant,il est bien sur possible de synthétiser ce carburant, mais, pour faire simple, il faut en consommer 2 litres pour en fabriquer 1 litre.
Tu parles d’écologie!
Mais, Audi le sait, les VE changeront le rapport de l’automobiliste a sa voiture, et les fabricant de voiture a forte image vont y perdre cette fameuse image et se banaliser.
Et ça, ils vont tout faire pour l’empêcher, la preuve.
26 octobre 2015 - 9 h 57 min
vous me faite marré en disant que la pollution de la voiture électrique est en dehors de la ville mais tu crois que la pollution ses deplaces pas , tu crois que la pollution des États unis et d la Chine ne vient pas sur le reste de la planète faut redescendre sur terre la voiture électrique pollue 20x plus que nos classiques entre batteries au lithium ; Électricité qui n’est pas renouvelable et qui consomme 1000 x plus que la consommation du centre de Audi et pour finir cet e diesel et une version prototype du carburant finale le Sunflow e et d de joules unlimited et Audi qui utilise la photosynthèse et qui en plus rejette que de la vapeur d’eau après combustion ,alors voiture électrique F***
3 novembre 2015 - 16 h 34 min
Les affaires du CO2
L’écologie et la politique ne font pas bon ménage.
La volonté politique ne suffit pas. D’un côté, des normes euro 6 pour les voitures thermiques que personne n’est capable de respecter sans tricher d’une manière ou d’une autre, et, de l’autre des VE qualifiés de zéro émission.
Zéro émission? Il faut pourtant savoir que la construction entre autre de la batterie d’un VE rejette environ 4 tonnes de plus de co2 que la fabrication d’un véhicule thermique. Soit l’équivalent de 40000 km à parcourir avant de rattraper la voiture thermique.
Mais en roulant, le VE consomme de l’électricité elle aussi productrice de co2. 20 gr/km retenus en France, pays à forte proportion nucléaire, mais, 100/120 gr aux états unis, et, jusqu’à 180 gr/km dans les pays où 100% de l’électricité est d’origine fossile.
Alors, en France, il faudra non plus 40000 mais 50000 km (j’arrondis) pour compenser les rejets co2 de fabrication, mais aux USA ce sera quasiment impossible.
Alors, comme je le répète à l’envie, la rupture technologique (et politique) nécessaire à la généralisation des V E n’est pas à ce jour disponible.
30 décembre 2015 - 21 h 49 min
Je ne pense pas que l’e-diesel soit la solution… ni que l’électrique dans forme actuelle… la production des batteries actuelles et leur recyclage est tout sauf écologique. il faut encore attendre.